Grâce à ce partenariat, Boehringer Ingelheim met à disposition des vétérinaires MastiSensor®, un test innovant, permettant le diagnostic de mammites cliniques et subcliniques par PCR isotherme en une heure.
La mammite peut être subclinique et ainsi d’autant plus difficile à identifier. Par précaution, les éleveurs sont parfois tentés de traiter l’ensemble du troupeau pour éviter tout risque de contagion au sein de l’élevage. Enclenchée depuis plusieurs années, la lutte contre l’antibiorésistance a franchi une nouvelle étape avec la loi de janvier 2022, qui n’autorise plus à traiter préventivement les vaches saines au tarissement avec un antibiotique. Cette évolution engage les éleveurs à avoir une vision globale et attentive sur la santé de leur troupeau, à bien connaître les différentes pathologies pour bien les prévenir, et à n’utiliser le traitement antibiotique que lorsqu’il est nécessaire.
En signant ce partenariat avec Unisensor, société de biotechnologie spécialisée dans le développement et la commercialisation de tests de diagnostic destinés aux médecins vétérinaires, nous leur mettons à disposition un outil de diagnostic simple et fiable permettant d’identifier rapidement la présence et l’identité de pathogènes responsables de la mammite.
Une détection rapide permettra d’apporter le traitement le plus adapté à l’animal et à l’ensemble du troupeau.
Imaginé par Unisensor, MastiSensor® est un test innovant, permettant le diagnostic de mammites cliniques et subcliniques par PCR isotherme (technique de Polymerase Chain Reaction sans cycle de température), capable d'identifier les pathogènes majeurs responsables des mammites. Un peu plus d’une heure est nécessaire entre la fourniture de l’échantillon de lait et l’affichage du résultat. Aucune extraction d’ADN de l’animal n’est requise et le volume de lait nécessaire est minime : 25 µL. Ce système offre ainsi la possibilité d'une intervention rapide avec un traitement ciblé, minimisant l'usage d'antibiotiques et réduisant considérablement le volume de lait gaspillé.
Renseignements auprès des délégués Boehringer Ingelheim.
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A l’origine de baisse de production, mais également de dégradation de la qualité du lait, de consommation d’antibiotiques, de perte de temps à la traite, et parfois de réformes ou de morts d'animaux, les mammites sont de loin la pathologie la plus coûteuse dans les ateliers laitiers.
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Une mammite est toujours le résultat d’une infection de la mamelle par un agent pathogène. On distingue cependant deux grands types de mammites, selon que les symptômes sont visibles ou non à l’œil nu.
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